Les changements climatiques, avec leurs corolaires de catastrophes naturelles qui nous affectent tous et ne laissent personne indifférent, amènent de nos jours, chaque société, communauté et nation à penser autrement son développement afin d’assurer sa subsistance et celle des générations futures. Hélas, l’humanité constate que le changement climatique n’est pas un concept imaginaire ou abstrait, mais une réalité quotidienne. Ironie du sort, il touche plus particulièrement les plus vulnérables, pourtant moins responsables des émissions des gaz à effet de serre.

En tant qu'Entreprise promouvant une agriculture tropicale, transformatrice, responsable et durable, la Société des Caoutchoucs de Grand-Béréby (SOGB) a pris bien assez tôt la mesure de ce problème mondial. Depuis plus de 20 ans, elle base sa politique de développement durable sur 3 piliers. Le premier pilier est la contribution au développement local et rural en Côte d’Ivoire et plus particulièrement dans son espace géographique, par la mise en œuvre de compétences agricoles, techniques, responsables et adaptées. Cela se traduit entre autres par la formation, l’encadrement, les partenariats, mais également par la recherche scientifique et le respect des normes internationales (ISO 9001, ISO 14001, RSPO, GPSNR…) auxquelles elle se soumet.

Le second pilier de cette politique est consacré à ses employés locaux, à leurs familles et aux communautés. Elle veille au respect et à l’amélioration de leur bien-être social. Pour cela, la SOGB prône une politique de santé pour tous (financement d’infrastructures de santé), l’éducation pour tous (construction d’écoles), la fourniture de services collectifs (eau, électricité, routes…), divers dons, etc.

Pour finir, notre Entreprise prend à bras le corps la question de l’environnement en menant des actions intégrées pour combattre la déforestation et protéger les écosystèmes. Notamment avec la mise place de 2 648 ha de forêts protégées afin de préserver les espèces animales et végétales qui s’y trouvent, l’identification de zones ripariennes également interdites d’activités humaines, le tout sous surveillance 24h/24 d’une équipe d’écogardes formée et équipée.

Face à cette urgence climatique, la SOGB en appelle à la responsabilité de tout un chacun et plus particulièrement de ses populations quant à l’observation et au respect strict des mesures qu’elle a prises pour préserver notre écosystème, chacun doit comprendre que les impacts du réchauffement climatique ne connaissent pas de frontière et se diffusent de façon inégale.

Pour compenser les pertes probables issues des ressources forestières telles que la pêche ou la chasse et afin de maintenir l’équilibre alimentaire de ces dernières, la SOGB a, par l’entremise de son Département Développement Durable (DDD) dirigé par Monsieur ZEDIA Jean-Roland, décidé d’explorer les possibilités de solutions alternatives qui permettraient de garantir aux populations locales la fourniture de sources de protéines issues de la pisciculture ou de la viande d’élevage. Nous espérons que ces projets en cours de réalisation permettront aux populations riveraines de ne plus recourir aux activités interdites dans la concession de la SOGB.