LES ZONES PROTÉGÉES FACE AUX ACTIVITÉS ILLICITES

LES ZONES PROTÉGÉES FACE AUX ACTIVITÉS ILLICITES

Face aux défis climatiques auxquels la planète est confrontée et qui menacent de plus en plus l’existence humaine, les pays du monde entier, mais aussi, les organisations internationales, les ONG, les acteurs du secteur privé et autres structures prennent de plus en plus d’initiatives afin de lutter contre cette situation qui mènera le monde à la dérive si l’on n’y prend pas garde.

À travers la mise œuvre de sa politique de gestion responsable, le Groupe Socfin, actif en Afrique et en Asie, met en œuvre des actions intégrées pour lutter contre la déforestation et préserver l'environnement au sein et autour de ses plantations.

À la SOGB en Côte d’Ivoire, ces engagements pris par le Groupe se traduisent entre autres par deux engagements majeurs : la préservation de l’environnement et la gestion des ressources naturelles. Plus de 2 648 ha ont été définis comme aires protégées de forêts sur sa concession afin de préserver les espèces animales et végétales et de favoriser le flux migratoire des animaux sauvages depuis le golfe de Guinée en est un exemple. Cela se traduit aussi par la préservation de nos ressources en eau, grâce au traitement des eaux usées et à la protection des cours d’eau, en créant et en entretenant des zones ripariennes aux abords de ceux-ci. Plus encore, la SOGB investit massivement afin de se tenir aux exigences des normes environnementales auxquelles elle a souscrit.

L’amélioration des conditions de vie des populations locales et riveraines vivant à la SOGB et à ses abords, font également partie des priorités de la plantation. La SOGB croit fermement qu’une entreprise pérenne ne peut se faire sans le respect total de ses employés, de leurs familles, des communautés riveraines et de leurs droits humains à travers, notamment, la réalisation de projets forts et d’un dialogue transparent et constant.

La plateforme SOGB-AVD, dernier-né du partenariat entre les populations locales et l’Entreprise, offre un cadre légal d’échanges et de discussions, qui permet d’intégrer les villages riverains à la politique de développement durable menée par la SOGB. Grâce au protocole d’accord signé entre les 2 parties, la SOGB réalise, chaque année, plusieurs projets communautaires au sein desdits villages. Ce partenariat permet également à la SOGB de maintenir un dialogue constant et ainsi d’informer et sensibiliser les communautés à des thématiques lorsque cela est nécessaire. Ainsi, la classification de certaines poches de forêts en zones protégées au sein de la concession de la SOGB a été faite suite à des tournées d’explications auprès des populations afin d’exposer le bien-fondé de ces mesures. Plusieurs de ces portions de forêts étant limitrophes aux villages des communautés locales, il était primordial pour la SOGB de les sensibiliser à leur conservation.

Bien que sous la bonne surveillance des écogardes, agents dédiés à la protection de ces aires protégées, il en ressort régulièrement des rapports faisant état de cas de violations des règles propres aux zones protégées et d’activités illégales à l’intérieur de ces espaces et parfois même, dans la concession proche des plantations industrielles. Pour éviter de tels agissements, les responsables de la SOGB avec à leur tête, le Directeur Général, Monsieur DIENST Jean-Christophe, mettent l’accent sur la pédagogie en organisant des tournées de sensibilisation de façon régulière. Monsieur OPAYOU Joseph, Chef de Département des Relations avec les Communautés Locales, a fait une tournée de sensibilisation pour la préservation des zones protégées de la SOGB dans tous les villages AVD du 21 au 26 mars dernier. Durant cette tournée, il a évoqué des cas d’incendies causés par les riverains mettant en danger les cultures de l’Entreprise, des exploitations illicites des forêts protégées de l’Entreprise, des cas de vols (production, matériel et autres biens de la société) et une présence constatée de bœufs dans les parcelles. Face aux populations, le représentant de la SOGB a expliqué que ces faits constituaient un grave danger pour les activités de la SOGB et pour l’avenir des populations elles-mêmes.

Pour compenser les pertes probables pour les populations issues des ressources forestières telles que la pêche ou la chasse et afin de maintenir l’équilibre alimentaire de ces dernières, la SOGB a, par l’entremise de son Département Développement Durable (DDD) dirigé par Monsieur ZÉDIA Jean-Roland, décidé d’explorer les possibilités de solutions alternatives qui permettraient de garantir aux populations locales la fourniture de sources de protéines issues de la pisciculture ou de la viande d’élevage. Nous espérons que ces projets en cours de réalisation permettront aux populations riveraines de ne plus recourir aux activités interdites dans la concession de la SOGB.